Source : SciencePresse.qc.ca |
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Comment se portent nos musées de science? Je vote pour la science
Après un conflit de travail depuis plusieurs mois, le Centre des sciences de Montréal vient de rouvrir ses portes. Comment se porte-t-il et comment se portent les autres institutions muséales?
Le Québec compte 440 institutions muséales de diverses sortes —musées, centres d’expositions, lieux d’interprétation— de toutes les tailles et dans toutes les disciplines. Et 16% du marché est voué aux sciences, ce qui représente près de 38% des entrées.
Récemment, le ministère de la Culture et des Communications a changé les règles du Programme d'aide au fonctionnement des institutions muséales (PAFIM) et les musées scientifiques québécois n’y ont plus accès. Quelles conséquences a ce virage sur la survie de ces musées ? C'est la question posée à quatre personnes cette semaine.
Nous partons d’abord pour l’Abitibi-Témiscamingue, plus exactement au Musée de paléontologie pour la famille, le Fossilarium, avec sa directrice, Mme Andrée Nault. Comment se porte-t-il et d’où vient son financement ? Quel type de collaboration est possible avec d’autres musées canadiens? Le Fossilarium se voit-il comme partie intégrante des futures stratégies culturelles ?
Nous nous rendons ensuite à Sherbrooke, plus exactement au Musée de la nature et des sciences, pour parler avec Michelle Bélanger, la directrice générale de l’institution. Il se porte bien, mais appréhende une diminution de cette subvention du PAFIM de 25% dans trois ans. Le Musée est devenu entretemps un producteur d’expositions itinérantes, une expertise unique: est-ce une bonne source de revenus ?
Troisième rendez-vous, pour Valcourt, dans la région des Cantons‐de‐l’Est, pour retrouver Madame Carol Pauzé, la nouvelle directrice du Musée de l’ingéniosité Joseph-Armand Bombardier. Il a réouvert ce printemps ...
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